Le 19 avril 2023, la CBC a rapporté que la province de Québec débrancher les produits aromatisés pour lutter contre le vapotage des mineurs. Plus précisément, le gouvernement va modifier la Loi sur la lutte contre le tabagisme interdire la vente et/ou la distribution de produits de vapotage ayant une saveur ou un arôme autre que celui du tabac. Ceci s'applique aux cigarettes électroniques ou à tout autre appareil de cette nature, y compris leurs composants et accessoires.
En d'autres termes, l'interdiction affectera tout ce qui contient des e-liquides autres que le tabac ou sans saveur, ainsi que la limitation des tailles de bouteilles à 30 ml et les tailles de réservoir/pod/jetables à 2 ml. De plus, la réglementation limiterait la teneur en nicotine à 20 mg/mL, bien que la même limite soit déjà imposée par les règles fédérales.
Dès la publication du Projet de règlement dans Gazette officielle du Québec le 19 avril, une période de consultation publique de 45 jours a débuté pour toute personne désireuse de commenter le projet de règlement afin de peser par écrit des commentaires sur la ou les modifications au ministre de la Santé du Québec. Si la réglementation proposée reçoit le feu vert, il y aura une période de 90 jours avant que l'interdiction des saveurs n'entre en vigueur et ne commence à réduire vos choix.
Mise à jour: Les résidents concernés du Québec sont encouragés à contacter directement le gouvernement en utilisant ce formulaire pratique fournies par la Coalition des droits des vapoteurs du Québec, avant la fin de la période de consultation le 3 juin.
Leçons de partout au Canada
Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard, Nouveau-Brunswick et Territoires du nord-ouest ont déjà institué des interdictions de saveur et sont tombés dans un paysage sans saveur, tandis que la Colombie-Britannique, l'Ontario et la Saskatchewan ont limité les options de vapotage aromatisé aux magasins de vapotage spécialisés uniquement. Alors que le Québec se joint à la croisade sans saveur, les motifs derrière le règlement demeurent remis en question.
Alors que les règlements sont proposés pour protéger les jeunes à risque dans la province en tant que mesures de protection, la réalité des modifications sert sans doute principalement à protéger le commerce du tabac au Québec et ne reconnaît pas où se situe le vrai mal.
Dans le cas de la Nouvelle-Écosse, l'Association canadienne du vapotage a signalé plus tôt cette année qu'il y avait eu une augmentation des ventes de cigarettes, les petites entreprises ont été décimées et les circuits illicites ont explosé dans les 90 jours suivant la mise en œuvre des interdictions d'arômes. L'Atlantic Convenience Store Association a également révélé une flambée sans précédent des ventes de cigarettes, avec un sondage d'Abacus Data suggérant que près de 30% de vapoteurs risquaient de rechuter, suite à l'interdiction des saveurs et à la taxe sur les vapoteurs de la province.
Arrière-goût d'un avenir sans saveur
La Nouvelle-Écosse s'est avérée être un récit édifiant sur ce qu'il ne faut pas faire avec la réglementation et devrait servir d'avertissement sur les conséquences de la restriction des saveurs et de l'augmentation des taxes. De plus, les interdictions de saveurs pourraient être contre-productives, faisant finalement plus de mal que de bien. Selon de récents Couverture du Financial Post, il a été établi que le vapotage est beaucoup moins nocif que le tabagisme. En fait, Santé Canada lui-même a également laissé entendre que les arômes jouent un rôle important pour aider les fumeurs à passer à une source de nicotine moins nocive.
De plus, il existe des preuves substantielles provenant de juridictions qui ont déjà mis en place des interdictions d'arômes que les résultats pour la santé publique sont négatifs, car de nombreux vapoteurs pourraient recommencer à fumer et moins de fumeurs passeront au vapotage.
L'interdiction des saveurs proposée ne limite pas seulement le choix du consommateur, mais constitue également une menace importante pour la survie de centaines de petites entreprises. Selon un récent article de CTV du 20 avril, citant la Vaping Shops Alliance, l'interdiction pourrait conduire à fermeture de 400 magasins.
Regarder vers l'avant
Plus tôt cette année, le gouvernement du Québec a également annoncé leur intention d'imposer une lourde taxe sur les produits de vapotage à partir de l'automne qui s'appliquera en plus de la Taxe fédérale sur le vapotage, doublant essentiellement le montant de l'impôt payé. Ainsi, la disponibilité des produits deviendrait d'abord sévèrement limitée, puis ceux qui resteraient deviendraient beaucoup plus chers.
180 Smoke soutient fermement la position selon laquelle la sécurité des jeunes est primordiale et reste déterminé à donner la priorité à l'éducation et aux mesures de précaution dans la vente réglementée de produits de vapotage ; Cependant, il convient de noter que la récente décision du Québec d'interdire les saveurs n'est qu'une partie de la tendance plus large à l'augmentation des restrictions réglementaires sur la vente de produits de vapotage, et qu'elle limite finalement les choix pour les adultes responsables.
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